17 août 2012

LE REMPLACANT



  Un peu de politique, pour une fois.

  Le mot "politique" renvoie à "polis", la cité. Faire de la politique, c' est vouloir organiser au mieux la cité (à une plus grande échelle, une nation) pour le bien-être et l' épanouissement du citoyen (l' habitant de la cité, de la nation).

  Il m' arrive de parfois parler politique et d' évoquer alors la démocratie (saugrenu lorsque l' on vit en démocratie).
  Demos-cratos/peuple-pouvoir.
  Et, évoquant la démocratie, je ne peux m' empêcher de dire que nous ne vivons pas en démocratie. Le système "un électeur-une voix" n' est pas la démocratie, le pouvoir du peuple: ça, c' est un système qui donne un "chèque en blanc" à une coalition nommée parti.

  La cité idéale n' existe pas. Ou plutôt, pas encore: et si nous faisions en sorte de nous en approcher ? La quête est plus belle que le but recherché; ainsi l' on apprend.

  Etienne Chouard en donne la piste (pas la voie ! D' autres, oh...de grands acteurs du spectacle, auront voulu éclairer les peuples sur leurs voies et l' auront montrée, leur volonté de montrer la voie, sous des lumières de sang !). Une idée simple: un parlement (une assemblée votant les lois proposées) de citoyens (vous, toi, moi), tiré au sort (ça, c' est de l' égalité ! T' y trouves rien à dire, en relevant les numéros tirés au sort du loto !). Mais un parlement où l' on participerait uniquement si on le désire.

  Une idée simple. Une base.
  Trop simple, parfois (parlez-en autour de vous).
   Plus qu' une révolution (pas comme cette révolution, ce grand bain de sang civil, qui nous aura conduit à aujourd' hui, le fêter tous les ans). Pas un coup d' état mais un coup du peuple (pas comme cette révolution de 1917, financée par wall street, où l' on montra au peuple russe, puis aux voisins annexés, combien le système voulait leur bonheur en parsemant le pays, comme un grand archipel d' îles et d' îlots, de camps de la mort).

  On en est loin.
  On en est à ça, chez nous: le représentant de la coalition socialiste, le remplaçant, Holelande, à qui le chèque en blanc populaire aura été donné.
  Sans l' incident du sofitel à New-york, DSK était président de la république.

  Holelande est le remplaçant. Comme le fût Louis 16ème du nom.
  Louis est devenu roi parce que ses 2 frères aînés étaient morts.

  Jovanovic (et sûrement beaucoup d' autres) dit que Holelande ne finira pas son mandat: il voit en l' avion foudroyé du 15 mai un signe. Peu m' importe, qu' il le finisse ou non. Comme dit N., ce n' est pas la politique qui nous viendra en aide.

  (La première fois que j' ai entendu parler de cette idée simple, j' ai pensé à un roman de Philip K. Dick, "solar lotery" (1955), loterie solaire. Mais seule l' idée de tirage au sort fait la connexion.

  L' histoire décrit un système politique où les êtres humains naissent avec une carte de pouvoir pouvant leur permettre de devenir "Meneur de Jeu", ou maître du système solaire.
  Le tirage au sort relève d' un procédé quantique. Comme pour une histoire de chat dans une boîte ! De l' incertitude avec un grand I !
  Mais le meneur de jeu peut être la proie, légalement, de tueurs...
  Pour fermer cette parenthèse, merci au lapin blanc de nous avoir dégoté la vidéo suivante...)

  Holelande était la boule 8. La boule noire. Numérologique !

  En d' antiques cités, d' antiques citoyens, de cet antique peuple d' où sera issu ce fameux mot, démocratie, utilisaient un système de boules blanches et noires pour voter, système toujours utilisé chez les franc-macs en France...

 
 

 
 

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